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Histoire de la Mouette


* 1939 : Construction de La Mouette aux chantiers Gourmelon à Camaret

* Pendant la guerre : pour échapper aux tourments de l’époque, la Mouette est coulée en Rade de Brest.

* Restaurée, équipée d’un des premiers moteurs Bolinder 22 CV 2 cylindres en France, la Mouette basée à Saint Pabu (Finistère Nord), pèche la coquille en hiver en rade de Brest, aux casiers le reste du temps à Saint Pabu (propriétaire : Mr T.A.)

* Rachetée et armée à la plaisance, elle arrive au Conquet, (propriétaire Mr P.)

* Délaissée dans le port du Conquet, elle est repérée par Michel et Christophe. L’association Tri Martolod existant déjà, vient l’idee de trouver du monde pour s’en occuper

* Après quelque temps, Alain, Paul et Daniel rejoignent l’association, rachètent la Mouette

* Mai 95 : Mise au sec de la Mouette, et début des travaux

* Juin 96 : Les travaux se sont accélérés au fil des mois, (remplacement et renforcement de 60 % des couples, remplacement de 40 % des bordés, nouveau pont, espars, banc de mât, etc, etc ...)

* En parallèle, Jean Pierre et François, mécanos spécialistes du diésel travaillent sur le moteur, dans leur jardin

* Et Marcel, outre ses nombreux conseils sur la bateau lui-même, nous refait un magnifique jeu de voiles, dans les regles de l’art : Grand voile (35 m²), Trinquette (14 m²), Fleche (14 m²), cousues main, sur mesure

* Juillet 96 : La première sortie a lieu le jour de la fête du port au Conquet, au moteur. Le lendemain, les voiles sont finies d’installer (sauf le flèche qui viendra plus tard), et c’est le départ pour Brest 96, accompagnés du Morskoul, et tractant le Bidouric

* Mars 97 : Ca y est ! Le flèche est terminé. Idem pour la bande de ris sur la grand voile (il restera le ris de fond à terminer)

* 12 Avril 97 : Armement de Printemps

* Dans le Week-end, confection de la vergue de flèche. 14 Avril 97 : Tournage d’un film vidéo pour l’Association des Amis de Saint Matthieu. La Mouette participe au tournage ! (vidéo visible au Musée de l’Abbaye de Saint Matthieu)

* Juin 1997, participation à la fête de la SNSM à Camaret, première vraie sortie avec le flèche. L’intérieur est un peu mieux aménagé, le capelage des haubans est descendu, mais le mât reste trop fin pour les voiles utilisées.

* Paimpol, 15 août 1997, pour le festival de chants de Marins. Beau voyage par les îles (Batz, Bréhat), Sympathiques équipages, chouette régate, on y retournera !

* Douarnenez 98 !

* Hopital Camfrout 99. Plein de copains coquillers ...

* Durant l’été, abattage d’un arbre au Fret (merci Laurent et Pépette) pour la confection d’un nouveau mât.

... à compléter ...


Quelques précisions reçues par internet en 2006 de Mr Arzel, de l’Ifremer :

La Mouette BR 6104. c’est un sloup de pêche construit en 1939 à Camaret pour le compte de Tanguy Kerjean du Vourc’h en Porspoder qui l’utilise pour la pêche aux crustacés.

Long : 8.10 m, larg : 3.93m, creux : 1.77m, jauge brute : 7.90 tx, moteur Bolinder 22 cv

Le 15 août 1953, Tanguy Kerjean vend le bateau à Théophile Amil de Saint Pabu qui va continuer une activité de pêche. Son arrivée dans la rade de Brest n’est pas immédiate. Au départ, il y a les pêcheurs de plougastel qui viennent de remplacer la flotte de voiliers dragueurs par des unités d’occasions achetées un peu partout sur le littoral du sud finistère. Ces unités demandent à être rentabilisées autrement que les voiliers qui pouvaient rester inactifs durant l’été. Une partie de ces patrons vont faire le maquereau de plume sur la côte nord en ayant l’Aber Wrac’h comme port d’attache. Les locaux qui ont une activité soutenue à la belle saison sont au contraire condamnés à l’inactivité en hiver du fait de la météo. Certains patrons plougastellen leur suggèrent alors de venir en Rade ce que font deux ou trois bateaux dont Théophile Amil et Raymond Cadour. Au départ cette venue est très mal acceptée. Les hors venus ont tout juste le droit de pêcher les pétoncles blancs et de les vendre hors du marché local. Mais Raymond Cadour se marie avec une jeune fille de la Rade, et peu à peu, les brimades qu’ils avaient à subir s’estompent. Il était en effet courant de voir les locaux venir en travers de leur traînes pour emmêler les cables. Ces premiers migrateurs seront suivis par des sénans, des conquétois et à partir de 70 par les goémoniers. Il semble que son activité se soit arrêté vers 1980

DanielDaniel
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