Je suis loin d’avoir fini de lire “Histoire de Vieux Gréements” de Dominique Le Brun (Sélection du Reader’s Digest, avec préface de Maud Fontenoy et PPDA), mais la lecture des premiers articles m’a donné une très bonne impression, et l’envie d’en toucher un mot ici.

Le bouquin porte aussi sur de très gros et très connus bateaux, mais il y a de bons papiers très détaillés sur l’histoire des Bisquines, la culture et l’économie de la pêche au temps de la voile (La rémunération des pêcheurs, Qui possédait les bateaux de pêche, des chiffres et des lettres pêchants, …), les chasse-marées, et ….

les sloops coquillers ! avec au passage une très belle photo de la Bergère, de face, vent arrière.

Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais la pratique depuis quelques années de la Mouette ne m’avait pas fait réaliser complètement la raison principale du bout dehors amovible, principalement pour éviter les casses lors des manoeuvres de pêche de la coquille en flotille.

On me l’avait peut-être dit, mais j’avais pas bien imprimé … Maintenant c’est fait !

Cela dit, et c’est particulièrement vrai pour la Mouette par tout temps, le foc s’avère indispensable pour virer correctement.

Enfin une réflexion sur le commentaire de la photo p.21 “une légère inclinaison du mât sur l’avant garantit l’équilibre à la barre malgré l’absence du foc”.

J’ai remarqué à plusieurs reprises lors de rassemblements où la Mouette est alignée à côté de coquillers de la rade, que le mât de la Mouette semble un peu plus penché vers l’avant que les autres bateaux.

Est-ce une caractéristique de la Mouette, hérité d’origine, ou bien un décalage que l’on a introduit au remontage , calage et au haubannage avant du mât ? Le fait de remettre le mât un peu plus à la verticale sur l’arrière aurait l’effet de rendre la bôme plus basse et plus dangereuse, mais quels en serait les autres effets sur la Mouette ?

PS: je peux prêter le bouquin !

Daniel